Un retour en grâce… dans un format compact
Après un lancement chaotique, ponctué de bugs, de critiques et de polémiques, Cyberpunk 2077 a connu une véritable transformation. Grâce à une série de mises à jour majeures, une refonte de son système de progression et l’ajout d’un DLC ambitieux (Phantom Liberty), le jeu est aujourd’hui considéré par beaucoup comme l’un des RPG les plus solides de sa génération. Le portage sur Switch 2 capitalise sur cette version “réparée”, en intégrant l’ensemble des correctifs jusqu’au patch 2.1.
Dès les premières minutes, le titre impressionne par la fidélité avec laquelle il restitue Night City, cette mégapole futuriste rongée par la corruption, les implants cybernétiques et les conflits de gangs. Le joueur incarne V, un mercenaire embarqué malgré lui dans une intrigue mêlant espionnage industriel, manipulations numériques et lutte pour la survie. L’histoire principale est enrichie par de nombreuses quêtes secondaires, souvent d’une grande qualité narrative.
La version testée propose également le DLC Phantom Liberty (vendu séparément), qui ajoute une campagne inédite dans une zone isolée de la ville : Dogtown, un territoire militarisé tenu d’une main de fer. Plus resserrée, plus politique, cette extension place le joueur au cœur d’une mission d’infiltration mêlant services secrets, trahisons et décisions à lourdes conséquences. Elle introduit un nouveau personnage clé, Solomon Reed, incarné par Idris Elba, dont la performance renforce encore l’immersion. Ce contenu additionnel s’intègre parfaitement au jeu de base et propose une expérience narrative dense et cohérente.